lundi 31 août 2009
dimanche 30 août 2009
Mollobalade à Elblag
Aller-Retour à Frombork
Voilà ! Je suis allé caillouter Copernic, synthétiser quelques bières, roupilloner le gazon de Nic et jonctionner Der Loulou. Les nouveaux morceaux de la Gaxuxa fonctionnent à merveille. Elle a ses patins neufs, sa fourche neuve, ses câbles neufs. Les gentils monsieurs de Neksus-Elblag l'ont toute nettoyée et regraissée, sans compter qu'ils m'ont poussé 6 bar dans les pneus. Alors ça roule ma poule, en avant la musique. Heureusement, d'ailleurs, parce que c'était une journée aussi non-ambitieuse que sans. Le premier tiers des 30 kilomètres était une ascension constante qui m'a presque fait mettre pied à terre, chose qui ne m'est plus arrivée depuis les Portes de Fer. Faut dire que l'escalade le matin, c'est pas mon fort. Les 20 suivants ? du ski. Y a qu'à diriger le guidon et prendre l'air. Au retour, c'est mollo, parce que la montée est répartie. C'est sans doute pour ça, pour ajouter un peu de piquant, que la Gaxuxa, euh… Au milieu du parcours… Euh… Croirez-pas ça… (première fois que ça m'arrive) uhm… j'entends un petit crac. Ma chaîne qui débarque. Je stoppe. Je replace, ça retombe. Je replace, ça retombe. « Pas cette fois-ci ! Ah-ah ! » Je replace, ça retombe. « Uhm. » C'est là que je prends le temps de regarder. Le petit plateau est cassé. Un bout de plastique tout tordu pend sur le pédalier. Eh beh… J'aurai tout eu !
Je roule les 18 derniers kilomètres avec 9 vitesses en moins. Ça casse un peu les jambes, mais selon Loulou, c'est bon pour les mollets. Nous rentrons à Elblag chez Daniel et Ewa, nos hôtes pas possibles qui nous prêtent leur appart. Le dernier 10 km, de bonnes portions à 45 km/h. On nous klaxonne quand même ! Ah, ah, ah. Si t'est pas supersonique, t'es moins que rien. Allez, vale ! vale ! Douches chaudes et lits douillets.
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Je roule les 18 derniers kilomètres avec 9 vitesses en moins. Ça casse un peu les jambes, mais selon Loulou, c'est bon pour les mollets. Nous rentrons à Elblag chez Daniel et Ewa, nos hôtes pas possibles qui nous prêtent leur appart. Le dernier 10 km, de bonnes portions à 45 km/h. On nous klaxonne quand même ! Ah, ah, ah. Si t'est pas supersonique, t'es moins que rien. Allez, vale ! vale ! Douches chaudes et lits douillets.
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vendredi 28 août 2009
Encore au toubib, la Gachou !
Non, vous n'avez pas la berlue ! La Gachou est de retour sur le billard. Ça commence à bien faire, n'est-ce-pas ? Eh bien ça ira. J'ai pris les grands moyens et suivi les recommandations de quatre ou cinq vélocistes en changeant carrément la fourche. Voilà, c'est chose faite, on verra par la suite. Faudra que ça tienne. Demain matin je retourne en arrière direction Est (Frombork) pour retrouver Nic Copernic et… la valeureuse Der Loulou ! Dernière chance pour les cailloux, magnez-vous les poux !
jeudi 27 août 2009
À la demande générale de Gaétan
GoogleMaps ne va pas plus loin que la frontière Serbe, mais voilà, plus grosso que modo, la première section des étapes mises bout à bout. Grossièrement.
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Ensuite, de retour dans le système après Serbie, Roumanie et Ukraine, voici ce que donne la chose. 1000 km de Pologne, et j'en redemande !
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Ensuite, de retour dans le système après Serbie, Roumanie et Ukraine, voici ce que donne la chose. 1000 km de Pologne, et j'en redemande !
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mercredi 26 août 2009
Une Journée de misère, ou presque
À la pluie presque du début à la fin. Au bout de 90 km, je commence à chercher un coin approprié pour déplier le matos. Que dalle. Je finis par longer une forêt qui pourrait le faire, mais je n'ai plus d'eau, alors j'espère un petit sklep pour y acheter une bouteille. Pas de sklep. Sont tous fermés, les sklep. C'est fête religieuse. Je finis par décider de prendre un camping. Mais… pas de camping là où on en annonçait un. Je continue, il fait bientôt noir. Tous les clignotants allumés, sans voir la route, c'est pas de la tarte. Une pancarte sur le bord de la route annonce « POKOJE 500 m ». Y a que des champs entourés de barbelés électrifiés pendant quatre bons kilomètres. Pas de routes, pas d'autres pancartes. Une immense enseigne attire le blaireau dans un « GOGO-DANCERS 1 km ». Hey, je me dis. Y a toujours un motel, près d'un bar-à-putes. C'est comme les mouches et les vaches, ça va ensemble. Eh bien, non, pas de Gogos, ni de motel, ni rien. Rasé, tout ça. Bombardé, brûlé, vendu, démonté, chais pas, mais j'ai soif et j'y vois plus clair.
J'arrive dans un patelin que ma carte décore de deux vignettes, une pour « hôtel », l'autre pour « auberge de jeunesse ». Demande à l'un, demande à l'autre, nie-nie-nie… Rien à faire. Introuvable. Il commence à faire froid. Je fouille ma carte à la frontale pour trouver une rivière, ce qui pourrait vouloir dire un pont, sous lequel je…
Bon… je poursuis sous les dernières lueurs de reflets de couchant, puis sous les étoiles. Je profite du lourd achalandage pour regarder où je vais, les phares des voitures me sauvant plus d'une fois d'une profonde ornière ou d'un nid de poule monstrueux.
J'arrive à Myszynec, ornée sur la même carte des mêmes petits dessins. Je demande au premier magasin, où on me dit « Nie, nie, nie… ». J'insiste. Je montre ma mappe. Ils voient bien qu'il doit y avoir des hébergements, puisque c'est imprimé. Ah, là… Ça change tout. Soudain, l'un se souvient d'un pokoje, l'autre d'un hôtel, une crie « camping », on m'explique tout pêle-mêle. Un gentil type me dessine le chemin des « chambres ». Je remercie chaleureusement et je fonce… En montrant mon plan grossier à 50 passants, je finis par arriver. Sur la terrasse de l'endroit même, un kebab, rien de moins, je demande à deux clients qui me rembarrent : « Nie, nie, nie ». M'en fous, j'insiste. Je vois même une pelouse derrière le bâtiment et je décide que si nie-nie, je tak-tak camperai là ! Eh, bien la dame m'aperçoit à peine du coin du cabaret qu'elle me demande : « pokoje ? ». TAK-TAK-TAK ! Mezen, pokoje. Dobre-dobre-tak-tak ! Il fait 6 degrés, tout est mouillé et je ne demande même pas le prix. Finalement, j'aurai une grande chambre chaude et sèche, une bouffe de roi le soir et un festin d'empereur le matin, pour 12€. Tout est bien qui finit plein et souriant.
J'ai imploré la providence, faut dire, vers dix-neuf heures trente. J'y crois pas encore tout à fait, mais euh… ça marche, on dirait. Quelque fois que j'y ai recours. Sans blagues. Si ça continue comme ça… On va devenir chums, elle et moi. Les Lois de la Manifestation, auraient dit mes parents. Tak-tak ! Dobre.
mardi 25 août 2009
Mollomollettes Polonaises
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lundi 24 août 2009
dimanche 23 août 2009
samedi 22 août 2009
vendredi 21 août 2009
jeudi 20 août 2009
lundi 17 août 2009
dimanche 16 août 2009
samedi 15 août 2009
jeudi 13 août 2009
Białowieża ; la Forêt de la Tour Blanche
Savez-vous, mes amis, qu'autrefois l'Europe était recouverte par une immense forêt touffue et joufflue ? Il ne reste plus rien de cette cathédrale naturelle. Toute l'Europe est occupée par l'empire routier. Toute ? Non. Un petit bout de verdure résiste encore et toujours à l'envahisseur. Un petit bijou vert au beau milieu du continent, à cheval entre Pologne et Bielorussie. J'y vais. Je pars demain matin. J'emmène ma plume et ma caméra.
Białowieża !
Białowieża !
mercredi 12 août 2009
Un an, déjà
dimanche 9 août 2009
samedi 8 août 2009
jeudi 6 août 2009
lundi 3 août 2009
dimanche 2 août 2009
samedi 1 août 2009
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