jeudi 21 mai 2009

À Munich, la Cata, un peu



Je roule bien, les kilomètres s'empilent, mais au niveau de l'organisation, les nouvelles sont un peu déprimantes. Je vous le donne en mille, sans tergiverser.

Je n'ai pas vu Miette depuis Genève, lui qui se trouve toujours deux ou trois cent kilomètres derrière moi, aux dernières nouvelles à Zurich. Je suis maintenant sans nouvelles depuis dix jours du groupe des Normands, roulant en parallèle sur le versant Nord des Alpes. Nous devions nous rejoindre vers ici, mais je ne sais ce qu'il advient d'eux. Gégé a roulé comme une fusée, nous a dépassés, puis a écourté son tour, faute d'argent ; le voilà de retour à la maison.

Quant à Joe, mon partenaire de départ, il vient de recevoir une offre pour exposer ses tableaux en Italie en juin, offre qu'il ne peut pas refuser. Il ne se joindra donc à « nous » qu'en juillet (s'il finit par venir tout court). Conséquence malheureuse, en son absence, sa famille renie sa promesse de nous accueillir, ce qui fait que je me retrouve gros jean comme devant à Munich sans contacts ni plans de sauvetage. J'ai un contrat de traduction à réaliser et je vais tenter par tous les moyens de me poser malgré tout quelque part pour une semaine, ce qui me permettra à tout le moins de poursuivre le projet, même si je devais rouler tout seul au cours des prochains mois.

Les difficultés de connexion et le nombre plus que restreint de participants réels ont également mis du plomb dans l'aile de notre projet radio. Je continue à enregistrer des extraits régulièrement et je devrais bientôt consacrer quelques jours aux quatre premières émissions, mais la formule originale subira des modifications majeures, puisqu'il n'y a plus qu'une tête mobile (la mienne) et une tête statique (celle d'Henri) actives pour l'instant.

Voilà donc les nouvelles de l'expédition. Il y a loin de la coupe aux lèvres, je dirais, et c'est joli de rêver, encore faut-il poser les gestes qui vont avec. Je sais que je le fais, quotidiennement, et je sais que je reviendrai dans le Languedoc transformé à jamais. Chiche.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou Eric!

J'ai suivi la préparation de ton expédition sur Voyageforum, et me voici par un heureux concours de circonstances dans la belle ville de Sauve d'où tu partis il y a quelques semaines.

Te voyant bien mélancolique, je voulais t'apporter mon soutien et te souhaiter bon courage pour cette équipée qui s'annonce quelque peu solitaire... Mais la chance sourit aux optimistes! Alors découvre bien Munich, et bonne pédalade pour la suite!

ThiBoBzh, de Bretagne nantaise.
Stephon, la nantaise sauvaine.

s.gordon a dit…

(Y'a aussi des têtes virtuelles.)

Tu rockes, É.

McDoodle a dit…

Câlins de blues.

Marie-Hélène V. a dit…

... et bisou de front. Courage !

Yvan a dit…

Étant fan virtuel aussi,
j'encourage Éric Le Brave.
Puisse-t'il pédaler peinard
sans encombre vers l'endroit
choisi.

Ya des couilles partout man,
si tu savais.

derloulou a dit…

Une chose est sure en tout cas pour moi, je ne me dèfilerai pas, promis, jurè,je serai là au RDV croix de bois , croix de fer, si je mens je vais en Enfer!!!

J'ai reçu mes sacoches cette semaines, j'ètais comme une gamine devant le père Noel...

En aucun cas je ne veut louper notre rencontre, compte sur moi et garde courage!!!

Bien à toi

Lou

Mek a dit…

Aaah vous me faites toutes et tous plaisir ! Ça ira, je dis, ça ira.
:0)

Doparano a dit…

T'as toujours pédalé pour toi Éric et c'est avant tout pour ça qu'on te suit. Lâche pas, t'es le meilleur!!! De mon fin fond du trou de cul de la terre, je t'admire et t'envie d'avoir, comme le dit Yvan, des couilles partout.


Grosse Bise xxxx